POURQUOI ?


L'envoi des messages étant très aléatoire lorsqu'on se connecte en nomade, j'ai décidé de déposer mes comptes-rendus sur ce blog.

Chacun y viendra ou pas, à sa guise ....

Le blog sera alimenté aussi longtemps que nous seront en vadrouille au Danemark.

Après .... c’est le site de Cigalon qui prendra le relais !

www.cigalonenbalade.fr

Bonne lecture !

Lavandine

L'album photos sur

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puis à partir du 19 juillet

http://picasaweb.google.fr/lh/sredir?uname=112823477884326067974&target=ALBUM&id=5496845464435490545&authkey=Gv1sRgCNvB-cH3vOiwlwE&feat=email

mardi 13 juillet 2010

De Kollund à Ribe


Jeudi 8 juillet

Il fait gris au réveil. Le temps de déjeuner, de faire les services et hop nous revoilà repartis ! Sur la route, nous remarquons que beaucoup de maisons sont équipées de mats pour hisser le drapeau danois. A quelle occasion ? Pour l’instant, rien au bout …

Nous croisons quelques camping-cars, des Allemands, des Danois, des Suédois et des Norvégiens. Pas de Français ! Ces derniers jours les camping-cars se faisaient rares.

Notre route traverse des champs tirés au cordeau : des céréales, des pommes de terre. De temps à autre à l’entrée d’une propriété, on voit de grosses caisses. Elles contiennent des fruits et des légumes à vendre. Il suffit de choisir et de laisser son obole.

Notre première étape est Tonder. Un grand parking nous accueille et nous pouvons déjeuner tranquillement. Il fait beau et chaud. Dommage que le stationnement nocturne soit interdit au Danemark car les BTS ne manquent pas et vu le nombre de camping-cars qui circulent, il ne risque d’y avoir de concentration !

Après le repas, nous partons à la découverte de Tonder. Le château d’eau construit en 1902 et rénové en 1995 a été intégré dans un complexe de musées d’art.

Nous abordons notre visite par la rue principale où de nombreux commerçants ont sortis leurs bancs. Ce sont les soldes. Rien de bien différent de chez nous si ce ne sont les prix affichés en couronnes qui nous obligent à faire de perpétuelles conversions ! Je vais devenir championne de calcul mental car Gabriel a complètement renoncé à se lancer dans ce genre d’exercice ! J’ai fini par trouver la technique : multiplier par 1,5 et retrancher un chiffre à droite ! Sûrement pas très académique tout ça mais ça fonctionne à merveille.

Nous passons à l’OT acheter une horloge de parking. Jusqu’à présent, nous nous sommes débrouillés avec notre carte de zone. La plupart des parkings offrent un stationnement à durée limitée plus ou moins longue selon sa position par rapport au centre ville.

Derrière l’OT, nous entrons dans le béguinage. Le silence y est si présent que Gabriel avec ses chiens préfère emprunter un passage discret à la première occasion tandis que j’en profite pour flâner un peu à travers les carrés d’herbe d’où la vue s’échappe sur le clocher de l’église. Rien de comparable avec le béguinage d’Amsterdam mais cela reste quand même un lieu empreint de sérénité comme je les aime.

Je débouche sur la Krist Kirche doté d’un curieux clocher hexagonal. Elle est ouverte et j’en profite pour la visiter. Pas vraiment à mon goût car la décoration intérieure est de style rococo ! Trop de fioritures, trop chargé, trop … Bref trop de tout sauf de couleurs car la plupart des boiseries sculptées le sont dans un bois sombre.

Par contre l’architecture des maisons de la ville est beaucoup plus esthétique et je me régale avec mon appareil photo. Certains toits à redents rappellent le style néerlandais.

Les façades en briquettes rouge ou peintes sont souvent ornées de rosiers grimpants.

Aux fenêtres pas de rideaux mais des objets de décoration hétéroclites ou rassemblés par thèmes. Certaines maisons ressemblent presque à un musée ou à une boutique d’objets de décoration. Et comme, je n’arrive pas encore à comprendre ce qui est inscrit sur les plaques, je ne suis pas sûre qu’il s’agit toujours de maisons d’habitation.

Certaines portes aussi sont remarquables ; elles sont loin de nos portes stéréotypées.

Et partout le même soin ; c’est propre et rangé.

Nous terminons la visite par la plus vieille rue, l’Ulgade bordée par des maisons basses colorées et arborant des bow-windows. Le pavage de la rue vient d’être refait et une épaisse couche de sable le recouvre encore. C’est un quartier croquignolet dans lequel j’aurais pu rester de longues heures mais la fine pluie qui tombe par intermittence nous incite à retourner au camping-car avant d’avoir à affronter un déluge !

Auparavant, nous nous arrêtons à la boulangerie acheter notre goûter. Croyant prendre des escargots aux noisettes, je lis sur la caisse enregistreuse le mot « pizza ». Prise d’un doute, j’interroge la vendeuse qui me confirme qu’il s’agit bien d’une pâtisserie salée… Tiens, tiens on a déjà vue ça ailleurs ! Mais cette fois-là, il a fallu attendre le petit déjeuner pour se rendre compte que les petits pains au chocolat étaient en fait des friands à la viande !

Une averse en effet nous surprend juste arrivés au camping-car et nous en profitons pour goûter.

L’étape suivante n’est pas très éloignée. Il s’agit de Mogeltonder. Le soleil est revenir et n’a pas mis beaucoup de temps pour tout assécher !

Un grand parking à l’entrée du village accueille Cigalon. Nous prenons la rue centrale et ce qui nous est présenté dans notre guide est bien fade par rapport à ce que nous découvrons ! De chaque côté de la rue pavée s’élèvent des maisonnettes magnifiques. Bâties en briquettes de couleurs, peinte ou chaulées, certaines sont recouvertes de chaume.

Là aussi, des rosiers poussent sur les façades.

L’église St Nicolas du XIIème siècle, de style renaissance, est curieuse dans son agencement. On a bien du mal à reconnaître la nef unique, encombrée d’une tribune.

Pendant que je visite l’église, Gabriel, s’installe dans le cimetière conçu comme un lieu de promenade. Il fait à nouveau chaud et une petite halte à l’ombre fait du bien. Heureusement qu’il souffle toujours un petit vent, ce qui rend la chaleur supportable. Les chiennes ont soif et les vases coniques mis à disposition à côté des points d’eau font l’affaire, surtout pour Douchka qui boit à tous les râteliers.

Avant de quitter Mogeltonder, nous allons voir le château de Schakenborg de la fin du XVIIème siècle, propriété du fils cadet de la reine depuis 1992, le prince Joachim qui y réside avec son épouse Marie.

Notre journée s’arrête à Ribe, un peu plus au nord, sur un des rares parkings danois autorisés aux camping-cars durant la nuit. L’eau et la vidange sont gratuites. Le parking est grand et à notre arrivée, il y a déjà beaucoup de véhicules. Nous choisissons une place au fond de manière à ne déranger personne avec nos chiens.

Nous dînons rapidement car nous voulons suivre la promenade du veilleur de nuit à 20H.

En moins de 10 mn, nous sommes sur le Torvet, la place centrale. Le garde, son fléau dans une main, sa lanterne dans l’autre, commence son circuit devant l’hôtel Dagmar. Son rôle à l’origine n’était pas de promener les touristes mais de faire régner l’ordre et au droit dans la cité. Il devait veiller également au feu, danger permanent pour les habitations en bois et collées les unes aux autres.

Nous le suivons donc. Il chante la chanson du veilleur et s’arrête régulièrement pour raconter l’histoire de la ville. En danois, nous ne comprenons rien, naturellement …mais nous comprenons à présent pourquoi les Suédois disent que les Danois toussent quand ils parlent ! Notre garde tousse d’ailleurs aussi lorsqu’il fait son commentaire en anglais si bien que nous ne comprenons absolument rien !

Nous quittons le cortège pour nous promener à notre guise dans la petite ville qui s’aime au fil de la soirée. Le soleil n’est toujours pas couché.

Ayant laissé les chien dans le CC, nous en profitons pour aller manger une glace : une « giant » composée de deux boules de glace, d’une glace italienne, d’une boule choco et d’un nappage. Enorme et tout ça dans un cornet cuit sur place. Nous la dégustons à l’extérieur tout en suivant avec attention ce qui se passe dans la rue. Deux gamins, pieds nus, arrivent avec un seau. Ils viennent de pêcher une anguille qui cherche sans cesse à s’échapper. Les passants, autour d’eau, forment un attroupement !

En revenant au camping-car, j’essaie de capter les derniers rayons d’un soleil qui se couche.

La journée d’aujourd’hui a été particulièrement dense et le nombre de photos à décharger s’en ressent !

Pas de connexion ce soir … je prépare donc mes dossiers photos.

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