POURQUOI ?


L'envoi des messages étant très aléatoire lorsqu'on se connecte en nomade, j'ai décidé de déposer mes comptes-rendus sur ce blog.

Chacun y viendra ou pas, à sa guise ....

Le blog sera alimenté aussi longtemps que nous seront en vadrouille au Danemark.

Après .... c’est le site de Cigalon qui prendra le relais !

www.cigalonenbalade.fr

Bonne lecture !

Lavandine

L'album photos sur

http://picasaweb.google.fr/lh/sredir?uname=lavandine1&target=ALBUM&id=5490905012974768289&authkey=Gv1sRgCMjj0Y29s8Xz3wE&feat=email

puis à partir du 19 juillet

http://picasaweb.google.fr/lh/sredir?uname=112823477884326067974&target=ALBUM&id=5496845464435490545&authkey=Gv1sRgCNvB-cH3vOiwlwE&feat=email

lundi 19 juillet 2010

De Grenen à Sindal


Samedi 17 juillet

Nuit très calme à part la musique de la pluie sur le toit du camping-car à plusieurs reprises.

Le soleil a refait son apparition et nous quittons le camping plus tôt que d’habitude. Il ne s’agit pas de traîner si nous voulons avoir de la place sur le parking de Grenen. Il y a un parking réservé aux bus et aux CC. Super … 12 DK par heure dans l’horodateur et le tour est joué !

Pour voir la pointe de Grenen, il faut marcher 1,5 km ou emprunter le Sandormen. C’est cette seconde solution que nous adoptons pour ne pas laisser les chiennes trop longtemps seules dans le CC.

Un wagon rouge, attelé à un tracteur, brinquebalant, nous mène à la pointe en une dizaine de minutes. Nous côtoyons des colonies d’oiseaux marins qui nichent dans les dunes. Avec ce cahotement, les photos sont difficiles !

Ici le Kattengat (comprenez mer baltique) et le Skagerrak (comprenez mer du nord) s’affrontent. Aujourd’hui les deux mers sont calmes et leur rencontre plutôt cordiale ne forme que de petites gerbes d’eau. Je n’ose m’imaginer leur rencontre lors d’une tempête d’hiver !

Il est quasi impossible de ne pas se plier à la traditionnelle séance photos comme le font tous les touristes. Entre mer du nord et mer baltique mon cœur balance … ou plus concrètement mes pieds cherchent leur place. Je ne sais pas qu’elle est celle des deux mers qui est la plus coquine mais en tout cas, l’une après l’autre se font la joie de mouiller mon pantacourt ! Ces photos contenteront, j’espère, ceux qui ne m’ont pas vue dans l’album picasa !!!

Au retour, dans le sandormen, nous entendons parler pour la première fois le français depuis 15 jours. Ce n’est pas que nous sommes en manque mais c’est tout simplement surprenant.

De retour sur le parking, nous déjeunons avant de revenir sur Skagen.

Petit arrêt à l’entrée du port pour prendre quelques photos. Puis arrêt sur un petit parking près de l’une des entrées du cimetière. 12 DK par heure, comme ce matin. Nous ne nous plaignons pas car c’est la première fois depuis que nous sommes au Danemark qu’il faut payer le parking. Auparavant, nous nous sommes toujours garés gratuitement avec ou sans horloge de stationnement.

Skagen est une petite ville portuaire sur la baltique qui doit sa renommée à un groupe d’artistes qui a fréquenté les lieux à la fin du XIXème siècle. L’animation y est grande en ce samedi après-midi ensoleillé. Les Danois flânent ou font leurs emplettes. Le tour du centre ville est vite fait et avant de repartir, nous allons manger une glace italienne, appelée ici soft ice. Plongée dans du chocolat chaud et des noisettes, elle est encore meilleure.

Alors que nous essayons de trouver le vieux Skagen (Gammel Skagen), un piéton nous fait signe de nous arrêter et nous indique un parking gratuit … C’est un camping-cariste girondin ! Jamais deux sans … !

Finalement pas d’arrêt à Gammel Skagen. Trop de monde à notre goût et pas vraiment un vieux village comme nous nous l’étions imaginé !

L’adage se réalise alors que nous revenons au camping-car après notre courte balade à la Tilsandene kirke, l’église ensablée, à quelques kilomètres de Skagen. Cette fois-ci, c’est un camping-car bas-rhinois, membre du forum rapido, garé à côté de nous.

En fait il ne reste plus rien que le clocher ensablé de l’église Sk Laurentii du XIVème siècle. L’église a été détruite et seuls des piquets en bois la matérialise encore. L’ensablement de l’édifice date du début du XVIIIème siècle mais ce n’est qu’en 1795 que le roi a ordonné sa fermeture. Les dernières années de son fonctionnement, les fidèles devaient se frayer un passage dans le sable pour y accéder...

Il est possible de monter dans ce qui reste du clocher mais nos jambes ont encore le souvenir de la dune d’hier !

En passant à quelques kilomètres de la Råbjerg Mile, nous décidons de faire le détour juste pour prendre quelques photos. C’est la dune du Pilat danoise … mais en miniature puis qu’elle ne s’élève que de 40 mètres. L’accès au vaste parking est facile. Gabriel qui en a plein les pattes reste dans le camping-car pendant que je m’approche d’un peu plus près de la plus grande dune mouvante du pays. Depuis 500 ans, elle s’avance en effet de d’environ 10 à 20 mètres par an.

Par rapport à la Rubjerg Knude, elle est plus facile d’accès. Il suffit de suivre le long ruban noir qui forme un tapis.

De temps en temps, l’on rencontre une paire de chaussures abandonnées … Les Danois n’ont pas peur de devoir rentrer pieds nus. D’ailleurs, ils ne semblent pas craindre le vol en général. Ils laissent leurs vélos et les carrioles qu’ils tirent sans surveillance. De même certaines voitures ont le coffre ouvert pour permettre au chien d’avoir de l’air … A aucun moment d’ailleurs depuis notre arrivée, nous n’avons craint pour Cigalon même si nos vieux réflexes de camping-caristes font que nous emportons tous nos objets de valeur à chaque fois que nous quittons le véhicule.

Finalement, en suivant le ruban noir, j’accède pratiquement au sommet de la dune sans aucun effort. Je photographie la vaste étendue de sable clair seulement piqueté par endroit par des bosquets d’oyats. Au loin, l’on aperçoit Cigalon … et Gabriel qui dort ! Même s’il le nie à mon retour, un zoom sur la photo le prouve !

Nous nous arrêtons à Sindal, à l’intérieur des terres. Pas la peine d’essayer ce soir de trouver un camping au bord de la mer !

Nous terminons la soirée par une bonne baignade dans la piscine – l’eau est des plus agréable - et par internet. Le propriétaire du camping nous offre la connexion du second ordinateur.

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