POURQUOI ?


L'envoi des messages étant très aléatoire lorsqu'on se connecte en nomade, j'ai décidé de déposer mes comptes-rendus sur ce blog.

Chacun y viendra ou pas, à sa guise ....

Le blog sera alimenté aussi longtemps que nous seront en vadrouille au Danemark.

Après .... c’est le site de Cigalon qui prendra le relais !

www.cigalonenbalade.fr

Bonne lecture !

Lavandine

L'album photos sur

http://picasaweb.google.fr/lh/sredir?uname=lavandine1&target=ALBUM&id=5490905012974768289&authkey=Gv1sRgCMjj0Y29s8Xz3wE&feat=email

puis à partir du 19 juillet

http://picasaweb.google.fr/lh/sredir?uname=112823477884326067974&target=ALBUM&id=5496845464435490545&authkey=Gv1sRgCNvB-cH3vOiwlwE&feat=email

mardi 13 juillet 2010

Enfin le Danemark !


Mardi 6 juillet

Nous avons passé une nuit parfaitement calme et malgré la présence des lapins tout autour de Cigalon, les chiennes n’ont pas bronché.

Il fait du soleil à notre réveil.

Nous prenons notre temps pour lever l’ancre et il est pratiquement 11 heures lorsque nous quittons l’aire. Entre temps, les nuages ont fait leur apparition et déjà quelques gouttes maculent le pare-brise. La pluie ici a un air breton. Fine et rapide, elle tombe par vagues successives et ne dure pas très longtemps.

Au fur et à mesure de notre avancée, les champs d’éoliennes deviennent plus nombreux.

Nous nous arrêtons pour déjeuner juste avant la frontière danoise, sur un autohof. L’endroit est très fréquenté par les Danois qui sortent du supermarché avec une cargaison de bouteilles et de canettes. Il est possible de se connecter en wifi au Burger King mais il faut entrer dans le restaurant. Moins pratique que le Mac Do quand même.

Il est 13H28 lorsque nous franchissons la frontière !

En quittant l’autoroute, nous découvrons un dépôt de pales d’éolienne. Il y a de quoi faire !

Nous avons repéré dans le guide pour notre première visite le moulin de Dybbol, situé tout près de Padborg. Ce moulin a été le témoin des affrontements sanglants entre les troupes austro-hongroises envoyées par Bismarck en 1864 et le peuple danois.

Nous tournons un moment ; aucune indication, ni sur notre carte routière, ni sur les panneaux indicateurs. Même July refuse de nous guider dans ce coin là ! Par contre, elle voudrait tant nous emmener à Sønderborg, à une trentaine de kilomètre de là !!

Nous finissons par arriver tout à fait par hasard sur l’ancien camp d’internement de Frøslev. Cela n’est pas sans nous rappeler notre entrée en Hongrie en 2OO5. Alors à la recherche d’une place au bord du Einsiedelsee, nous sommes arrivés tout à fait par hasard sur le lieu du pique-nique paneuropéen, là où les frontières du rideau de fer se sont ouvertes un jour de l’été 1989.

Le camp de Frøslev a été aménagé en musée national dont l’entrée est payante ; les autres expositions sont gratuites. Les baraquements rouges ont tous été restaurés et certains abritent des organisations caritatives comme Amnistie internationale ou sont même occupés par un internat d’une centaine d’élèves.

Afin d’éviter la déportation des Danois en Allemagne lors de la seconde guerre mondiale, les autorités danoises ont proposé de créer un camp internement sur leur territoire. C’est ainsi que le camp de Frøslev a vu le jour en août 1944. Durant ses 9 mois d’existence, 12.000 prisonniers, résistants, prisonniers politiques et communistes ont transité dans le camp où la vie était supportable. Mais les Allemands n’ont pas tenu leur promesse et ont fini par déporter les prisonniers dans les camps de concentration allemands

Le camp était gardé par cinq miradors. Même en sachant que ce n’est plus qu’un musée, cela reste Impressionnant lorsque l’on en franchit le seuil.

L’un des baraquements a été réorganisé comme à l’origine.

Deux responsables de baraquement étaient nommés. Ils étaient chargés de maintenir la paix et l’ordre entre les prisonniers. Ils occupaient chacun une petite pièce individuelle alors que les prisonniers se partageaient une chambre à 15. Ce nombre a même été doublé lorsqu’au printemps 1945, le camp abritait plus de 5000 personnes à la fois.

Les prisonniers étaient occupés au tressage de tapis et de corbeilles. Les femmes habitaient des baraquements s séparés entourés de barbelés.

Un peu plus loin une exposition sur la nature intéresse tout particulièrement Douchka qui flaire avec minutie les animaux empaillés ! Un peu plus elle s’attaquait à un renard !

Le dernier baraquement que nous visitons est celui de la protection civile, présente à tous les moments-clef de l’histoire danoise.

J’en profite pour aller glaner les infos pour nous rendre au moulin de Dybbol et je découvre qu’en fait July avait raison. Le moulin est bien du côté de Sønderborg ! Une erreur du guide ! Grrrrrrrrr !!!

La distance jusqu’à Dybbol (prononcez dubbeul) est vite parcourue car les routes pour la plupart sont rectilignes. Sur place, il ne nous suffit plus qu’à nous fier à notre flair…. Et notre flair nous dit qu’il faut aller chercher l’édifice sur une colline … Bingo ! Le moulin tout blanc et luisant au soleil apparait enfin ! Il est malheureusement fermé et nous nous contentons d’en faire le tour. L’endroit a été le témoin d’affrontements violents lors de la guerre entre Prussiens et Danois. Une stèle a été érigée et un musée construit. Pas de problème pour stationner mais le stationnement nocturne étant interdit au Danemark, nous allons au camping de Sønderborg situé sur l’Ile d’Als. En baragouinant un mélange d’allemand et d’anglais, nous finissons par nous faire comprendre. L’emplacement est légèrement en pente et sommes obligés de caler.

Il fait à nouveau frisquet ce soir et nous dinons à l’intérieur du camping car tout en observant un lapereau qui broute l’herbe pas loin de nous.

Nous détectons un réseau internet ouvert et pouvons ainsi tout à loisir gérer notre courrier, chatter et « forumer ».

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